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2010

Jazz en Comminges 8ème édition

DIDIER LOCKWOOD and The JAZZ ANGELS
Reconnu, distingué, jalousé et même « moliérisé » Didier Lockwood est devenu un artiste populaire. Intacts sont restés son amour pour la musique, toutes les formes de musiques, pour les rencontres entre genres parfois opposés et la passion de transmettre son savoir. Cʼest cette exigence qui lʼa amené à fonder ce groupe multi-générationnel avec les meilleurs éléments issus de son école, le Centre des Musiques Didier Lockwood, auxquels il a su insuffler la passion du jazz et le respect du public. Redoutables techniciens dont la maturité surprend, doués dʼune fibre musicale étonnante, Thomas et David Encho, Joachim Govin et Nicolas Charlier nʼont dʼangélique que lʼinnocence de leur jeunesse.

ROY HARGROVE
Débutant par le cornet avant la trompette, Roy Hargrove est découvert par Wynton Marsalis en 1987 qui le lance sur la scène internationale. Cʼest en 1989 quʼil commence véritablement sa carrière avec « Diamond in the rough », puis il sʼoffre une escapade cubaine et un Grammy Award avec « Habana » en 1997. Producteur, il participe à des albums de soul et hip hop et sort « hard Groove » oeuvre teintée de jazz, funk, hip hop, soul et gospel. Il a enregistré avec Herbie Hancok et Diana Krall…, sʼimposant désormais comme une référence musicale.

ROBERTO FONSECA
Cʼest à la batterie que Roberto Fonseca commencé la musique, ce qui influencera son jeu si particulier au piano, percutant et dynamique. Remarqué en 1988 pour son style hybride sur lʼalbum « En el Comienzo » puisant dans le jazz et les sonorités afro-cubaines, il se fait un nom sur la scène internationale. Il rencontre en 2000 Ibrahim Ferrer qui lui permet dʼexploser véritablement faisant avec lui plus de 400 concerts à travers le monde. En 2004, ils font ensemble un disque et une tournée avec les boléros préférés du chanteur. Ce sera le couronnement de la carrière artistique de Roberto qui nʼa eu de cesse que dʼapprofondir son univers coloré aux rythmes enlevés et aux mélodies dansantes.

KYLE EASTWOOD
Fils aîné de Clint Eastwood, il a partagé avec lui dès son plus jeune âge la passion du jazz. Sa jeunesse a été marquée par la musique de Duke Ellington, Count Basie et Miles Davis. Après des études de cinéma, il choisit de devenir musicien, bassiste et contrebassiste puis compositeur. Avec son père, il a composé la musique de certains de ses films comme « Mystic River » ou récemment « Gran Torino ». Il se forge une excellente réputation et enregistre son premier disque « From There To Here » en 1990. Entre jazz pur, électro- rythmé, funk entraînant, sa musique nʼennuie pas, elle vivifie. En 2004, il sort lʼalbum « Paris Blue » qui assied sa notoriété et cloue le bec à ses détracteurs.

PHIL WOODS
Saxophoniste, clarinettiste et compositeur, Phil Woods commence très jeune une carrière musicale devenant le plus brillant disciple blanc de Charlie Parker. Il a joué dans les formations de Quincy Jones et Dizzy Gillespie. En 1968 il sʼinstalle en France et travaille avec Daniel Humair et Henri Texier.De retour aux Etats-Unis en 1972, il forme un quartet avec Mike Melito, Steve Gilmore et Bill Goodwin retrouvant succès et reconnaissance de la critique avec un bob évolutif et époustouflant. Sa sonorité, volumineuse sans être détimbrée lʼindividualise. Cʼest lʼune des plus belles du jazz avec un style vertigineux doté dʼune lumineuse continuité dʼinspiration.

SCOTT HAMILTON
Scott Hamilton débute la musique à lʼâge de 16 ans par la clarinette et le piano, passant brièvement à lʼharmonica blues avant de se mettre au saxophone ténor où il sʼest formé tout seul. Il se fait connaître dans les années soixante dix en jouant principalement du swing et du bop dans la veine de Ben Webster et Lester Young, rejetant lʼavant-garde, la fusion. En 1976, il est repéré à New York et accompagne Benny Goodman et Hank Jones. En 1977, il forme son propre quartet et enregistre de nombreux albums ; Il enregistre aussi avec bien dʼautres comme Gerry Mulligan ou Rosemary Clooney. Son style est homogène et dʼune réelle personnalité. Pour lui, lʼavenir du jazz se trouve dans lʼexploration fervente des restes du passé.

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